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Archive Mensuellejuin 2005



Boulot Tinou le 30 Juin 2005

Finito !

Ca y est, l’IUP c’est terminé ! Les vacances commencent enfin (sous la pluie… -sic-) !

Mais l’IUP c’est quoi ?!

C’est d’abord 3 ans de travail pour un BAC+4 avec le titre d’Ingénieur Maître. C’est assez pompeux comme titre mais au final, on le mérite largement :)

Mais … c’était surtout 3 ans de plaisir, des rencontres intéressantes, des histoires passionnantes et des bons moments.
Je sais maintenant comment ça se termine mais je n’ai aucun souvenir sur le « comment ça a commencé ». Pourquoi ai-je eu plus d’affinités avec les gens avec qui je suis maintenant plutôt qu’avec d’autres ? Enfin un tas de questions que je me pose des fois et qui, au final, ne changeront rien étant donné que c’est très bien comme c’est.

On est surement loin des grandes écoles au niveau effectifs, popularité et réputation mais niveau compétence, je pense être proche d’un +5 ingénieur (outre la spécialité peut être et encore…) Quand on fait 13 mois de stage, qu’on se fait en 4 mois de cours ce que les autres font en 8 et qu’on a droit au double de projets en moitié moins de temps… Je pense qu’on est prêt à travailler, qu’on sait ce qu’est le travail en groupe et en entreprise, qu’on sait se prendre en charge et conduire une équipe.
Outre les cours techniques, on pourrait croire que c’est la communication qui nous fait défaut mais là encore, les cours sont présents.

Enfin bref. Je suis fier d’avoir fait l’IUP et fier d’avoir réussi aussi bien ces 3 années d’études sans vraiment avoir forcé. A se demander pourquoi je fais une 5ème et dernière année non ? La réponse est simple : LMD.

J’explique rapidement ce qu’est le LMD et le problème vis à vis des IUP. Le LMD, c’est le diplôme européen ou du moins… l’harmonisation des diplômes français vers un système européen et c’est là le grand drame pour les IUP.
L : Licence
M : Master
D : Doctorat
Ici, l’IUP se situe entre le L et le M et pour les entreprises, on est classé au niveau L. On est aussi bon qu’un type qui a terminé son Master mais on est reconnu comme des Licences. Au final la rémunération et le niveau de responsabilité sont plus faibles et on se retrouve à faire un boulot qui n’est pas le notre.

Allé, j’arrête mon « prosélytisme » ici :-)
Je vous souhaite à tous de bonnes vacances et j’espère que je verrai bon nombre d’entre vous pendant ces 2 mois d’été !

Actu &Boulot Tinou le 22 Juin 2005

Bac + 7, profession stagiaire

Voici un article paru dans Libération du mercredi 22 juin 2005. Je vous fais le copier coller ici pour être sûr de toujours avoir le contenu au cas où celui ci venait à disparaitre…

Je suis loin d’avoir un cas similaire à cette personne mais je suis globalement d’accord avec elle. Elle n’a peut être pas choisie LA formation du moment (celle qui recrute) mais sa condition n’en reste pas moins totalement aberrante ! Au final, le titre résume bien l’idée…

Bonne lecture !

Bon alors, ça y est, j’ai réussi mon bac avec mention très bien, survécu à deux années de prépa, trois années de fac sans égarement, et décroché un DEA d’histoire. Mais bon, j’ai vite senti que pour trouver un emploi, même à bac + 5, ça n’allait pas être aussi facile que me le laissaient croire mes profs du secondaire. Eux croyaient vraiment au bénéfice de longues études : «Aie de bons diplômes, et tu n’auras que l’embarras du choix.»

Je pressentais quand même que les études littéraires n’étaient pas très porteuses sur le marché du travail. Alors on me dit : «Fais Sciences-Po et, là, tu pourras vraiment faire ce que tu veux.» Très bien, je réussis le concours et je bosse encore deux années supplémentaires dans cette école ultraprestigieuse qui a «engendré» ministres et présidents…

Diplôme en poche, très confiante, je bombarde de CV tout ce que Paris compte comme institutions culturelles, parce que c’est ma spécialisation ­ «gestion des entreprises culturelles» ­ et ma vocation. Et puis Paris, c’est la ville culturelle par excellence, une des premières destinations touristiques au monde, alors avec mon bagage culturel et scolaire…

Euh… mais non. Mis à part l’offre d’une association qui n’a rien de culturel, et dont le seul souci semble être d’échapper à tout prix au chômage, en finançant des salaires grâce à des subventions d’Etat, chaque fois que l’on me contacte pour un entretien d’embauche, ça se termine systématiquement par une offre de… stage ! Mais des stages, j’en ai déjà effectué deux de plusieurs mois, dont un obligatoire durant ma scolarité à Sciences-Po.

Je tombe sur un article de presse qui annonce la fin de la «paresse» chez les Français, et le retour de la «valeur travail». Etonnant. On est donc paresseux quand on ne trouve pas de travail ? Mais oui, c’est vrai, on m’a appris que nous vivons dans une société méritocratique. Ce qui signifie que ceux qui réussissent (ont un emploi, qui si possible correspond à leur formation et à leurs ambitions) le méritent, et ceux qui n’ont pas d’emploi, qui touchent des allocations de «survie»… le méritent tout autant : ce sont les fameux «paresseux».

Mais cette «valeur travail» dont on parle est-elle la même pour les entreprises et pour les chercheurs d’emploi ? Parce qu’une entreprise qui ne propose qu’un stage, au mieux indemnisé 30 % du Smic, à des jeunes diplômés qui totalisent parfois cinq ou sept ans d’études supérieures, et trois ou quatre stages déjà, cette entreprise comprend-elle vraiment la «valeur travail» ? Un travail n’est-il pas censé être rémunéré ? Est-il bien normal qu’en France autant de jeunes soient légalement exploités par les entreprises ? Est-il est normal que cette main-d’oeuvre réalise gratuitement le travail d’une secrétaire normalement payée au Smic, voire carrément celui d’un collaborateur payé beaucoup plus ?

Si les stagiaires sont si nombreux, c’est parce qu’ils ne sont pas paresseux justement et que, quitte à ne pas trouver de véritable emploi, autant s’occuper et ajouter sur son CV une énième «expérience»… mais une expérience sans valeur car, lorsque les employeurs réclament de jeunes diplômés avec «au moins deux ans d’expérience professionnelle», les stages cumulés ne comptent pas !

On entend qu’en Roumanie les gens qui travaillent doivent vivre avec moins de 200 euros par mois. On se dit que c’est l’Europe de l’Est, c’est différent… mais c’est exactement pareil ! A part que le niveau de vie en France n’est pas le même, dans la capitale particulièrement. Qui peut vivre avec 300 euros par mois à Paris, sachant que le loyer d’un studio s’élève environ à 600 euros ? Alors la solution c’est Papa et Maman bien sûr, qui ont déjà financé sept ans d’études (et autant d’années de loyers, de factures et de droits d’inscription) dans la capitale. Ou alors, pour les moins chanceux, les petits boulots, au noir de préférence et le soir, la nuit et le week-end.

«Société de provocation» : cette formule de Romain Gary revient de manière lancinante. Ce système d’exploitation impensable est devenu banal, tout le monde semble résigné. Les entreprises en premier lieu, qui ont même le culot de faire la fine bouche sur le recrutement de leur main-d’oeuvre gratuite, qui doit, bien sûr, être de première qualité. Parce qu’elles savent qu’il y en aura toujours un pour accepter ce sacro-saint stage non rémunéré, faute d’un emploi payé.

Société de provocation… Le plus drôle, c’est que, quand vous vous décidez, résigné, à subir le système, on exige de vous une «convention de stage». Et, pour cela, il faut être inscrit dans une école ou une université, parce que l’ANPE n’est pas concernée par ce problème. Mais l’école qui vous a si généreusement délivré son diplôme ne vous connaît plus, et d’ailleurs elle a peut-être un peu honte de vous, parce que les statistiques sur l’embauche de ses chers diplômés en prennent un coup. D’où inscription fictive à l’université, uniquement pour obtenir cette foutue convention, qui n’est pas un contrat de travail et ne permet pas non plus de cotiser.

Ah, il y a les bons côtés du stage quand même, comme au ministère de la Culture : une belle vue sur les colonnes de Buren, la promesse de savourer un cocktail avec Bruce Willis (chevalier des Arts et des Lettres !), ou encore la possibilité de faire gratuitement l’ouvreuse et assister, le soir, à certains spectacles de théâtre, faire des traductions non payées, «réceptionner le courrier», se charger des «relances téléphoniques» auprès d’institutions «très prestigieuses»… Mais la vraie consécration, c’est quand on peut grappiller trombones et Post-It pour enrichir à l’oeil sa collection personnelle.

Enfin, il y a toujours une solution. La conseillère en carrière de Sciences-Po m’informe qu’il existe des formations à l’ANPE pour me reconvertir. Si Sciences-Po n’a pas été capable de me fournir une formation adaptée au marché du travail, l’ANPE saura. D’ailleurs, j’apprends justement à l’ANPE que les domaines porteurs sont l’artisanat, la santé et les pompes funèbres. Peut-être que je devrais y penser.

Après tout je l’ai bien cherché, moi, en choisissant de travailler dans le secteur culturel, sachant pourtant qu’il s’agit d’un secteur sans grands débouchés, et où l’on ne pénètre que par «relations». Si j’avais fait comme les autres, de la finance, de l’audit, si j’avais acquis cette culture de l’argent ­ comment le gérer, le faire fructifier, le défendre, le glorifier ­, je n’en serais pas là ! Oui, mon non-statut de stagiaire-chômeuse, je le mérite.

Et puis, la preuve que ce n’est pas si insupportable comme système : personne ne manifeste, personne ne se plaint, Zone interdite ne fait pas de reportage sur «les trafics de jeunes stagiaires dans les rues de Paris», personne n’envisage de faire la révolution et de faire guillotiner le ministre responsable… C’est que tout va bien alors.

Emilie Maume

Au cas où vous le voudriez dans sa forme original, voici le lien :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=305777

Actu Tinou le 21 Juin 2005

Faites de la musique !

Hoy hoy ! Sortez vos maracasses et vos panchos, votre star préférée Tinou est dans les rues de Lille ce soir ! Une occasion pour vous de venir lui demander un autographe…

Vous pourrez le retrouver à la Maison Folie à Wazemmes, du coté de République ou dans la rue de Béthune / rue des Tanneurs pour finir au café « Le Parvis de la Treille ». Une soirée fortement axée vers l’électro, le rock et le jazz…

Bonne fête de la musique à tous et à toutes !

Actu Tinou le 17 Juin 2005

Médiamétrie bonjour…

Ce vendredi 17 juin avait tout d’un jour normal mais les quelques événements de la journée ont commencé à en faire un jour beaucoup moins ordinaire.
Le dernier élément qui conclu admirablement bien cette journée est surement le coup de téléphone que j’ai pu recevoir vers 20h…..

Une jeune demoiselle me téléphone et me demande de participer à un sondage médiamétrie. Ni une ni deux, cette voix chaleureuse et attirante m’envoute et je me laisse guider par ses mots. Au bout de quelques minutes, le contact bien établi, le ton change et vire à une conversation entre amis.

Ce n’est qu’après avoir discuté une dizaine de minutes qu’elle me propose d’une façon remarquable de noter mon numéro de téléphone (il était affiché en gros sur son écran) et de me laisser le sien. Je note, j’enregistre et le tour est joué !

Encore une fois, mon charme dévastateur a encore agit sans que je m’en rende compte ! Une voix suave, des mots simples et doux, un peu d’humour et un soupçon de tendresse. Une recette simple mais efficace on dirait bien.

Allé sur ce, il est temps d’appeller Anne Lise au 06 77 8…..

Actu Tinou le 17 Juin 2005

Ca y est …

Ca doit faire presque 2 ans que je voulais me faire une page dans ce style et… après n’avoir jamais trouvé la motivation pour la réaliser moi même et faire mon propre design, j’ai fini par succomber à la mode du « blog ».

Je n’apprécie pas spécialement ce mot ni même sa signification dans « l’Und3rgr0unD » alors on dira qu’il s’agit plutôt de mon site de fans, ok ? ;)

Allé, trêve de bavardage ! On est maintenant parti pour raconter tous les trucs qui me passent par la tête et que j’ai envie d’écrire !

Bonne lecture à tous mes fans ! Je vous aime aussi !