Tinou

Aujourd’hui, c’est journée « je vous emmerde ».

Ca a plutôt mal commencé quand, dès le matin, je me retrouve coincé dans ma maison parce que ma porte est fermée à clef mais que mes clefs sont introuvables ! Impossible de sortir de chez soi pour aller bosser, un comble pour un type qui a vraiment envie d’aller travailler.

On passe le fait qu’en arrivant vers la voiture (après 15 minutes à chercher ces #{@^ç& » de clefs), je la retrouve sans verrous. Vous aussi vous sentez bien la tête dans le cake hier soir en rentrant chez moi ?

Ce qui m’a réellement fait chier ce matin, c’était une fois arrivé au travail. Je me retrouve planté à mon bureau devant un ordinateur dont le disque dur est bel et bien en fin de vie. Vous savez, quand vous l’entendez siffler constamment ? Pour vous dire, je continue de l’entendre tourner même une fois au calme comme dans mon lit !

Dans le même genre, on a l’écran ! En tant qu’informaticien et même utilisateur lambda d’un ordinateur chez moi, je me dis que l’écran est bien la seule partie de l’ordinateur dans laquelle on ne doit pas lésiner. D’une part parce que c’est l’élément qu’on risque de conserver le plus longtemps et d’autre part parce que nos yeux sont plutôt précieux ! Or…. au boulot, on se retrouve très loin de ce constat. On travaille plus de 8h par jour devant des écrans pourris, limités au 1024 en 70Hz et sans anti-reflet. Bref, on est loin de bosser dans des conditions idéales sachant que changer d’écrans ne revient pas plus cher que de facturer une seule de mes journées de travail.

A croire que ma boite cherche délibérément à pourrir les gens en qui ils croient et en qui ils investissent ?!! Après ça, on nous demande d’être ultra productif avec du matos de mathusalem… Faut arrêter de croire au père noël merde !

Quand je pense que la journée n’est pas terminée …….

Hier, votre star favorite était sur Paris. La ville lumière accueillait un homme formidable, plein d’envie et de volonté !
Cette visite n’était pas une visite style « bain de foule » sur les Champs-Elysées mais plus une façon de rencontrer ses potentiels futurs employeurs.

Mais… ce que l’histoire retiendra, ce n’est pas ma journée et mes entretiens avec une foultitude de boites mais plus la soirée ! Je profiterai d’ailleurs de ce site pour expliquer un peu comment se déroule la recherche d’emploi dans mon secteur où le plus difficile n’est pas de trouver une entreprise mais de bien la choisir.

Revenons donc maintenant à nos moutons… La soirée à Paris… Je pars de chez un ami vers 22h pour prendre mon train de 23h direction Lille. Je stress un minimum, moi l’habitué des trains ratés, ne sachant pas vraiment si 50 minutes sera suffisant pour aller de Wagram (ligne 12) jusque Gare du Nord (ligne 4).
Alors que je suis dans le métro, que la chaleur extérieure se fait sentir dans la rame et qu’une folle envie de me balader me prend, je me tâte à sortir du métro et aller faire un tour dans les rues de Paris. Idée complètement stupide étant donné que je ne savais déjà pas si j’aurais le temps de prendre mon train sans courir derrière ! Tant pis pour mon envie, le retour sur Lille est obligatoire ce soir.

Finalement, j’arrive en gare largement en avance, je file acheter mon ticket et j’attends devant le panneau des arrivées de train, espérant que la voie de départ sera rapidement affichée. Ma bonne étoile est avec moi ce soir : le train est, tout comme moi, en avance.
Je marche tranquillement en direction de la rame numéro 7, je monte et « waaaaaaa » : la clim. ! Atmosphère chaude toute la journée, un soleil de plomb et une vraie envie de foncer dans une piscine depuis le midi même… enfin un peu de fraicheur dans la journée, offerte par la SNCF.

Jusque là, ce n’est que du bonheur depuis le matin. J’ai revu des amis, toujours tous aussi sympathiques, j’ai rencontré des entreprises qui offrent de belles perspectives, j’ai profité de mon temps libre pour me balader au soleil dans les belles rues de Paris… ça ne pouvait pas durer !

• 22h58 : le train est censé démarrer
• 23h10 : on nous annonce que le train ne partira pas tout de suite
• 23h15 : le personnel de la SNCF nous explique que, suite à des intempéries en fin d’après midi, le train aura certainement 1h de retard au départ…
• 00h00 : le train est loin de partir, on attend un conducteur qui est actuellement en train de conduire sur une autre ligne. En prime, on nous apprend qu’aucun dédommagement financier ne sera effectué pour la raison ultime : « force majeure » !
• 00 :30 : le train démarre ! Pas de bol, il passera par Arras et il faudra rajouter 15 minutes de plus pour effectuer le trajet
• 01h41 : le train arrive à Lille, je suis sauvé ! Pas de chance, il n’y a plus aucun bus ni métro pour rentrer chez moi… le personnel de la SNCF qui devait être là pour nous raccompagner n’a pas l’air très présent et des gens attendent énervés de savoir comment rentrer chez eux.
• 01h45 : je découvre une voiture qui m’attend ! Vive la famille !
• 02h00 : je suis dans mon lit, mort… mais chez moi !