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Actu &Boulot &Sport Tinou le 14 Août 2009 17:39

J’me sens pousser des ailes … Part 3

image J’ai pris un peu de temps pour essayer de retranscrire par écrit tout ce que j’ai pu ressentir pendant mon saut. C’est difficilement faisable mais j’espère au moins réussir à vous faire partager, à vous mes fans transis, un petit bout de ce que c’est. En tout cas, un conseil : n’hésitez pas, c’est génial !

8:45
La tête dans le sac comme on dit par chez nous : 5h de sommeil et pas eu le temps de prendre le petit déj. C’est comme ça que je suis arrivé sur l’aérodrome de Bondues. Il n’y avait plus que ce créneau de disponible pour un saut en tandem avec vidéo. Un peu tôt pour moi, je l’avoue… Niveau climatique, les feux sont au vert : 23°C déjà et le temps semble se découvrir avec les minutes passantes. Ça promet un saut sans trop de nuages et avec un peu de chaleur !

9:15
Briefing de 15 minutes avec un « jumpers » comme je les appel. Nous sommes 4 à faire un saut en tandem mais seulement 2 avec vidéos. On nous explique les rudiments et j’ai l’impression qu’arriver là haut, ma mémoire de poisson aura déjà oublié tout ce qu’on m’apprend : attention à l’ouverture du parachute, bien serrer les bras à l’ouverture, poser ses pieds contre le dessous de l’avion, regarder vers le haut avant de tomber, continuer à marcher à l’atterrissage, ne pas se retourner, … Bref, beaucoup trop d’éléments à retenir pour ma petite tête ! Aïe aïe aïe !
9:30
image Ca y est ! Je suis harnaché d’un genre de baudrier ou plutôt d’un ouistiti comme on l’appel en escalade. On a connu plus confortable pour les mecs mais s’il faut souffrir un petit peu pour faire le grand saut, ca m’ira. L’avion est mis en place, sur la piste d’herbe, par cinq à six personnes. Merde, ca risque de secouer un peu au décollage !

9:45
4000m. C’est ce que je peux lire sur la montre du gars qui saute avec moi. La porte s’ouvre et les premiers à partir sont des personnes faisant des figures. Ils sortent de l’avion en s’accrochant à la carlingue et… d’un coup… disparaissent ! Là, je réalise ce qui va se passer. Jusque là, j’étais décontracter, plutôt content et admiratif devant tout ce paysage qui devenait si petit.
Ils sont « tombés » dans le vide, comme s’ils avaient été percutés et l’appréhension arrive :
« Est-ce que l’air fait mal ? J’vais me prendre une grosse claque de vent ?! Je fais quoi si le tandem se désolidarise ?! Meeeeeeeerde, je peu plus reculer ! »
Je peux vous dire que, sans mes lunettes et avec la vitesse de l’avion, ça m’a semblé vraiment très impressionnant.
9:47
Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
200km/h et une impression terrible ! Les 5 premières secondes sont difficiles au niveau de la respiration. Je suis un peu bloqué mais je reprend vite le contrôle pour profiter pleinement.
imageJe suis impressionné par le paysage (je vois la citadelle, toute la métropole lilloise et, au loin, les côtes !) et la vitesse à laquelle on se rapproche de tout cela. Je profite de la descente pour tester la résistance au vent : l’air passe à toute vitesse sur mon corps et rend difficile les mouvements à l’horizontal. Taper dans la main du cameraman a été un exploit pour moi :-)
Au départ, je pensais que j’allais tomber comme un rocher tombe de la montagne mais il n’en est rien. Même si le sol se rapproche à vive allure, j’ai eu l’impression de flotter, porté par un « je ne sais quoi ». Je serai resté des heures comme ça !
….
Et PAF ! Une petite tape sur les épaules me rappelle que le temps passe aussi vite que je descend. Pratiquement 1 minute de chute libre et maintenant il temps d’ouvrir le parachute. Nous sommes à 1500 mètres du sol.

9:48
Instant découverte pour moi. La descente est maintenant relativement lente et s’apprête à être tranquille … enfin je croyais… Le moniteur me file les commandes du parachute l’espace d’un instant et je m’amuse à tourner dans un sens et puis dans l’autre. C’est maniable à souhait et je comprend maintenant la facilité que les gens ont à se poser où ils veulent avec ce genre de matériel.
Dès que j’eu lâché les manettes, le moniteur n’a pas fait dans la dentelle. C’était ENCORE un gros moment de ce saut. Des sensations fortes et se rapprochant grandement des grosses attractions arrivent : 6 vrilles dans un sens et dans l’autre auront fait de mon estomac un espèce de wok à petit dej. La tête tourne, les sensations sont là, à la limite de l’ivresse ! C’était tout bonnement mieux que n’importe quel grand huit mais totalement différent du saut. Plus fort, plus violent, moins doux mais terriblement génial !

9:54
image Atterrissage en douceur. Je me lève et j’ai l’impression d’avoir vécu un truc extraordinaire. J’ai encore du mal à m’en remettre. A ce moment là, je n’ai pas vraiment envie d’y retourner, j’encaisse la fin de la descente et j’ai besoin de me reposer. C’était intense et mon corps tout entier me le fait sentir. Mais bordel… que c’était bon !

Pour résumer, je dirais que ce sont des sensations ultra sympa même si ça parait court ! Je pense qu’il faudra un 2ème saut pour profiter pleinement et vraiment apprécier « le truc » à sa juste valeur.
Le 1er saut, c’est finalement 90% de sensations et 10% de compréhension (parce que je n’ai pas trop compris ce qui se passait tellement tout allait trop vite :p).

Vous pouvez retrouver les vidéos du saut dans dans le le post précédent.

C’était votre star, en direct de Bondues !

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